ACCUEIL Découvrir Simorre Histoire L’urbanisme à Simorre L’urbanisme à Simorre Village de Simorre Trois cadastres permettent de voir les modifications du bourg : Le cadastre de 1739, sans plan, il donne les “confronts » des propriétaire. Le cadastre de 1829, dit Napoléonien, avec plan. Le cadastre dit moderne, avec plan. L’étude de ces cadastres montre une évolution lente entre 1739 et 1829 (disparition du cimetière) et des différents notables au XIX ème et au début du XX ème, percée de plusieurs rues, continuation de la grande rue en 1890, construction de l’abattoir, apparition de la place du Maquis, comblement des fossés, suppression des portes …. Les impératifs liés au commerce, à la circulation et à l’hygiène amenèrent ces transformation. La typologie des maisons : Le cadastre de 1741 montre que certains propriétaires possédaient une maison qui donnait de part et d’autre sur la voie publique. D’autres habitations étaient imbriquées. Il semble qu’à l’origine beaucoup de d’immeubles étaient coupés dans le sens du faîtage, une famille accédant sur une rue, l’autre sur une rue parallèle. La plupart d’entre elle possédait un étage formant encorbellement et une mirande sous les toits. Les travaux urbanistiques du XX -ème siècle à Simorre modifièrent l’architecture des habitations. Bon nombre de maison portent sur le linteau d’une porte ou d’une fenêtre l’année 18xx. Méthodes de construction : Colombage avec torchis (très grande majorité des habitations), recouvert entièrement d’un crépis de terre ou de sable de rivière pour protéger le torchis et le bois. Pas de fondations, la poutre sablière est isolée du sol par un lit de brique ou de pierre pour éviter la remontée d’humidité. Colombage garni de carreaux de terre cuite (massecenat). Maisons avec crépi couleur brique et simulation des briques par un liseré blanc. Quelques maisons en pisé (briques de terre crue séchée au soleil), mais en plus grand nombre à l’extérieur du village.Pas de construction de pierre sauf en parement de façades. La pierre n’est pas de qualité dans cette partie de Gascogne. Pratiquement pas de constructions en briques. De la rue Bourgeoise à la place Maquis (les mirandes) : La rue Bourgeoise dont le nom peut indiquer que des familles anciennes l’habitaient ou alors que cette rue a été englobée dans le bourg. Celle-ci continuait jusqu’à la porte du Levant. Elle est caractéristique d’une rue très ancienne par son étroitesse, par les vieilles façades et surtout la maison presbytérale et celle attenante avec l’étage en encorbellement reposant sur de très belles consoles. Les mirandes : De très nombreuses maisons possédaient de grandes ouvertures sous le toit, la plupart donnant au Sud, certaines avec des planches de rives décorées. Au fil des ans ces ouvertures furent aménagées, et en partie bâties. Il en reste aujourd’hui quelques unes pratiquement intactes. Elles sont désignées par plusieurs termes : mirandes, galeries, galetas. Un acte notarié de 1641 mentionne “Bail à besogne : reconstruction de la façade arrière d’une maison sise à Simorre -avec une galerie sur le midy” Le nom gascon est « arrajade » qui signifie séchoir, étendoir. Ces galeries servaient à sécher la laine, le lin et aussi les grains. Les métiers du drap (tisserands, peigneurs de laine, sargeures…) représentaient une part importante de l’activité locale. C’est pourquoi fut créé en 1626 la confrérie des maîtres peigneurs et tisserands de la ville de Simorre. Rue St Cérats, carrelot Vinaigre et impasse St Cérats : Petite rue typique avec une rigole centrale, elle partait de la porte de l’Ouest et longeait le cimetière (rue St Cérats) On y voit toujours des maisons à colombages remplis de torchis ou de briques de terre crue, comportant des mirandes. La ruelle continue avec le carrelot Vinaigre (ex carrelot st Cérats) dont les façades tournées vers l’Abbatiale sont beaucoup plus soignées que celles donnant dans le carrelot. Elle se termine en cul de sac par l’impasse St Cérats qui longe une maison rénovées présentant des caractères du style renaissance : linteau de fenêtre avec médaillon représentant peut-être l’effigie de François 1er. Rue Longue (ou rue Droite) : Cette ruelle partait de la porte Est, passait entre les deux halles, et se terminait devant “l’oustau Nassans”. Elle était occupée par de nombreux marchands ou artisans. On peut remarquer : la maison à l’angle Nord Est de la halle, de style classique, de type toulousain, avec frise la fenêtre à meneau sur la façade Sud du café la fenêtre Renaissance dans la cour de l’hôtel Nassans